Après un week-end à Rassla pour faire le point sur la construction des latrines et un passage à Ouagadougou, nos amis s’apprêtent à prendre 2 jours de vacances bien méritées, tant pour eux que pour Théo et Marie. Pas de détails à vous transmettre pour le moment, juste une petite anecdote de la semaine dernière… pour rire un peu…
Le soir à Kaya, pas besoin de télévision, juste une peu d’imagination…
Il était une fois, un petit porc exilé clandestin (venu d’Alsace bien caché au fin fond d’un container) dans une oasis burkinabée. Son nom tatoué sur son dos, il ne passait pas inaperçu et se montrait plutôt dragueur. Son teint de nassaras contrastait avec celui des oasiens et plaisait vraiment beaucoup à la gent féminine. C’est ainsi qu’un beau jour, une vache s’éprit de lui. Parée de ses plus belles boucles d’oreilles, elle le collait, le collait, de près ! De très, très près. Se frottait à lui. s’évertuait à déployer ses charmes et en devenait rouge de plaisir mais Sigmann (c’est ainsi qu’il se nommait) y restait désespérément insensible, immobile. impassible. Froid comme le marbre mais chaud comme le bois ! Bon sang mais c’est bien sûr, son amoureux était de bois… et pas de bois bandé ! Bel (c’était le nom de la vache) se mit alors à rire, à rire comme elle n’avait jamais ri ! Depuis, là-bas comme ici, on en fait tout un fromage de cette histoire ! Et puis notre vache, on ne l’appelle plus Bel mais Vache qui rit ! C’est la crème des vaches ! Elle ne s’en plaint pas… ça lui rappelle son utopique amour venu d’Alsace.
NDLR : toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est totalement fortuite.
Sur la table du repas du soir, le 30 janvier 2015 à Kaya
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