DNA 19/10/17 : Parrainages

Cette association a vu le jour en 1994, créée par Rachel et Rémy Fleith un couple d’infirmiers qui a été bouleversé, en 1990 lors d’un voyage au Burkina Faso, par les moyens dérisoires face à l’immensité des besoins de la population. Ils ont donc décidé de soutenir l’orphelinat Oasis des Enfants, à Kaya. Au fil des ans, l’orphelinat s’est doté d’une pouponnière et d’une biberonnerie en 1995, d’une pharmacie sociale en 1998, d’une maison d’accueil pour les visiteurs en 2002, d’un centre médical en 2005 et, enfin, d’une maternité en 2012.

Du lait, des sacs de mil ou de riz

Le parrainage a été mis en place à partir de 2001. Dans ces régions très pauvres, la mort en couches est malheureusement encore très fréquente. L’objectif de Théodore Sawadogo, qui a pris la direction de l’orphelinat en 2000, est de permettre à ces petits orphelins de grandir dans leur famille, grands-parents, tante… grâce au parrainage. Le don affecté à l’enfant consiste à fournir du lait, des sacs de mil ou de riz aux familles et aussi à lui permettre de suivre une scolarité. A ses débuts, le parrainage était un peu à l’avenant. C’est à partir de 2004 que les modalités ont été arrêtées avec un versement mensuel fixe qui s’élève, en 2017, à 17 € par mois.

Parmi les marraines rencontrées, il y a celles de la première heure, les membres de l’association comme Yvette Urban qui parraine Rasmata ou Christine Boegler, qui parraine Rassinatou. Il y a aussi les proches des bénévoles, convaincus de la justesse de cette démarche, comme Céline Delmas qui parraine Djeneba née en 2007, pour répondre au désir de ses filles d’avoir une petite sœur.

Et puis il y a Anaïs Cocorullo qui, dans le cadre de ses études d’infirmière, élabore un projet en liaison avec l’association et s’est rendue à Kaya pour un stage de trois semaines en 2010. Elle y est retournée en 2013, puis en 2015, l’année où elle a décidé elle aussi de devenir marraine. Il se trouve qu’elle était sur place quand un petit bébé de quelques jours a été déposé à l’orphelinat. Ce sera donc lui son filleul. Anaïs a choisi l’enfant et elle a même eu le droit de choisir son prénom ; il s’appellera Théodore.

D’ailleurs Anaïs retourne au Burkina d’ici quelques jours en compagnie de son compagnon, Julien Buob, infirmier comme elle. Tous deux iront dispenser des soins dans les villages de la brousse et ce sera l’occasion pour Anaïs de revoir son petit protégé.

Les candidats au parrainage sont les bienvenus et pour en savoir plus sur l’association, il faut se diriger sur www.wendkouni.com

Par ailleurs, l’association organisera sa traditionnelle vente de Noël samedi 2 décembre, au centre paroissial de l’église protestante.

Pour réserver les couronnes de l’avent, s’adresser à Yvette au ✆ 06 67 93 10 92 ou Christine au ✆ 06 40 35 77 09.