Il y a bien longtemps que nos amis Burkinabés auraient pu écrire un manuel de psychologie !
Nous avons plusieurs fois rapporté l’expression qu’ils emploient pour qualifier ce dont nous emplissons les conteneurs que nous leur envoyons… toutes ces marchandises dont nous nous séparons quand nous pensons qu’elles peuvent leur être utiles : des « Au-revoir la France » !
La revue « Psychologies magazine » a récemment publié un l’article repris dans les DNA et illustré par Phil. Et dans cet article, une franche incitation à dire merci et au-revoir à nos « trésors » pour… les envoyer à Kaya bien sûr !
Essayez donc la méthode KonMari, et dites-nous en commentaire ce que vous en pensez !
Wendkouni est toujours à la recherche de matériel médical pour la maternité et la pédiatrie ! Un ordinateur serait aussi le bienvenu…
Alors… Rendez-vous au prochain container !
Faites du tri dans votre vie !
L’encombrement de nos existences est aussi le reflet de nos esprits débordés. Si bien que faire du tri à l’extérieur permet d’ordonner nos espaces intérieurs.
Nos penderies débordent, notre emploi du temps est saturé, nous avons 758 amis sur Facebook, notre esprit n’est plus que brouhaha tandis que notre cœur déborde d’émotions. Stop ! Rangeons, trions, faisons le ménage, voire le vide : il est urgent d’y voir plus clair.
Mettre de l’ordre suscite d’abord une introspection bénéfique, qui fait ressortir l’essentiel : nos valeurs, nos besoins, nos désirs. Et puis il s’agit de se responsabiliser, de sortir de son statut de victime en reprenant la maîtrise des objets, des relations, du temps, pour leur redonner du sens. Conseils d’experts pour se désencombrer.
Rangez vos placards
Véronique Lebon, consultante formée à la méthode KonMari, celle de Marie Kondo, rappelle l’idée révolutionnaire de l’auteure japonaise : « Il s’agit de ne conserver chez soi que ce qui met en joie. » Comment opérer ? « Videz vos placards et vos étagères, puis touchez chaque objet, attendez de ressentir (ou non) une petite étincelle, un frisson intérieur, et décidez, seul, de le conserver ou de vous en débarrasser après l’avoir… remercié ! »
Vous procéderez par catégories : les vêtements, les livres, les papiers, les objets divers et les objets sentimentaux.
Rangez votre emploi du temps
À mesure que notre to-do list s’allonge, le stress augmente. Pas de panique ! Gaëlle du Penhoat, coach et sophrologue, propose d’adopter la matrice d’Eisenhower, du nom du trente-quatrième président des États-Unis.
Il s’agit de prendre de la hauteur et de remettre les choses en perspective, de savoir ce qui est important plutôt que de réagir à ce qui est urgent.
Rangez vos émotions
Si nous pouvions mettre au placard notre peur, notre colère et notre tristesse, tout rentrerait dans l’ordre. « L’émotion n’est pourtant pas un problème, explique la psycho praticienne Catherine Aimelet-Périssol, puisque, à l’origine, celle-ci est un mécanisme de survie . Lorsque le cerveau reçoit, via nos cinq sens, une information qu’il estime être un danger, il déclenche la peur (pour fuir la menace), la colère (pour lutter contre) ou la tristesse (pour se replier sur soi-même en attendant que la menace s’éloigne). » Nous pouvons en revanche la ranger au bon endroit, en apprenant à l’identifier et en lui redonnant tout son sens et sa fonction.
Rangez vos pensées
Qu’il serait doux de faire le ménage au sein même de notre esprit ! Peut-on se débarrasser des pensées dites toxiques ? « Non, affirme le psychologue Yves-Alexandre Thalmann. D’abord, nous ne sommes pas maîtres de notre activité cérébrale. Essayez de relativiser votre pensée. Par exemple, vous ne retenez que les détails négatifs. Ou alors, vous tirez des conclusions hâtives et négatives, ou lisez dans les pensées d’autrui. Apprenez à repérer ces divagations qui alimentent la frustration et vous piègent vous-même ».
Rangez vos relations
Merci les réseaux sociaux : notre carnet d’adresses est bien rempli. Or, il l’était déjà d’une foule de relations conservées par loyauté ou par habitude.
Comment faire le tri et pourquoi ? « Se libérer ou prendre de la distance avec les personnes qui, sans être toxiques, nous parasitent, est une façon de revenir à l’essentiel », estime Marie-Laure Monneret, coach et auteure d’ Et si je me simplifiais la vie ? Si vous choisissez de prendre vos distances, sachez que votre choix n’est jamais définitif et ne culpabilisez pas.
En partenariat avec Psychologies magazine.
Commentaires